Interview de Me Marc Bonnant

Interview de Me Marc Bonnant

Reconnu comme le plus grand orateur francophone vivant, l’avocat genevois Marc Bonnant a accepté de nous recevoir pour parler du lien entre la littérature, la philosophie, la mythologie grecque et le métier d’avocat. 



Tout d’abord merci infiniment de nous recevoir. Ensuite, puisque nos lecteurs et lectrices sont principalement des universitaires, pourriez-vous commencer par nous dire quels conseils l’avocat que vous êtes devenu donnerait à l’étudiant en droit que vous avez été ? 

De faire autre chose. Non pas de ne pas faire du droit mais de faire du droit en même temps que les lettres ou d’étudier la philosophie. Et puis j’aurais donné au jeune avocat que j’étais le conseil que pour partie j’ai suivi : lire. Lire, lire. Lire comme on a une double vie. Lire comme on est dans la familiarité du génie des autres. Lire comme on apprend à penser. Croire au mimétisme heureux de la lecture. Et, concernant la rhétorique, Pline l’ancien disant « cum libris loquor » ce par quoi il voulait dire je suis un orateur parce que je lis, parce que la lecture crée cette topique. D’abord, la lecture alourdit heureusement la mémoire et vous permet, lorsque vous plaidez, d’avoir un petit serviteur qui vient vous rappeler vos lectures et les synthèses. La mémoire est tout à fait essentielle dans l’éloquence. Par conséquent, la lecture qui stimule la mémoire, qui l’approfondit est quelque chose que je trouve majeur. En plus de me donner le conseil de lire davantage, d’étudier la philosophie et les lettres, je dirais au jeune avocat que j’étais d’être plus ouvert sur le monde. C’est-à-dire avoir la conscience que d’autres mondes existent. Autres que mes mondes fondateurs : les grecs, les latins, le 17èmefrançais ou le Quattrocento italien. Je me serais dit : va à la recherche des autres mondes ou des arrières-mondes. Tout ce qui ne t’es pas familier. Essaie de faire que chaque jour soit une surprise. Que tu sois dans l’imprévisibilité des autres et peut-être, par influence, dans la possible imprévisibilité de toi. 

Puisque vous évoquez la philosophie, Sénèque, dans une des lettres à son disciple Lucilius a écrit qu’on ne peut pas vivre heureux quand on ne regarde que soi, quand on ne pense qu’à son intérêt personnel. Et qu’au fond, il faut vivre pour autrui si l’on veut vivre pour soi. Concernant le métier d’avocat ma question est la suivante : à quel point, en tant qu’avocat, faut-il vivre pour autrui ? À quel point un avocat doit effectuer « le passage de soi à l’autre » ? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? 

Le métier d’avocat c’est vivre pour autrui. C’est – avec les forces, l’énergie et parfois le talent que la nature ou le hasard nous ont donné – aider les autres à vivre. Être l’observateur engagé de la vie des autres. En cela on peut dire qu’être avocat est un humanisme mais au sens juste du mot humanisme. C’est-à-dire mettre l’homme au centre de toute chose. Et non soi. Pour cela, il faut d’abord tenter de faire la paix avec soi. Nous sommes lourds de contradictions, de rapports agoniques entre des pensées contraires. Il faut tenter au fond d’être harmonieux, d’être en paix avec soi, parfois de se résigner à n’être que ce que l’on est. Mais pas une résignation triste. Une résignation sage. Et puis quand cette paix est faite avec soi, quand cette sérénité d’âme est réalisée, alors faire ce passage de soi à l’autre qui est à mon sens la seule manière de vivre. Sur le temple de Delphes, il y avait écrit « Gnothi seauton » (connais-toi toi-même) et puis il y avait un petit epsilon (e). On retient généralement que l’epsilon est la première d’« esti », l’impératif grec « devient ». Donc sur le temple de Delphes, il est écrit connais-toi toi-même pour devenir. Devenir pas pour que la connaissance soit une fin en soi. La connaissance est un préalable. Ensuite devenir quoi ? Selon moi, devenir capable des autres. Faire cette transition du moi vers l’Autre (avec là une majuscule) et puis se dire qu’est-ce que je peux donner. Car je pense que les vies réussies sont les vies du don et du pardon. Le pardon c’est au-delà du don. Au fond qu’est-ce qu’il y a au-delà de la générosité ? C’est probablement aimer. C’est notre grande aventure. L’amour est un art des métamorphoses. Il y a le temps de l’affolement des sens mais un jour tout ça s’amenuise. Et ce que je crois c’est que quand les sens s’apaisent, la conversation assure la relève. Il faut parler à l’être que l’on aime. Parler tout le temps. Pas parler de soi, lui parler d’elle. Parler de livre, parler de musique, parler des possibles de l’esprit. Et puisque nous en sommes à la rhétorique, la rhétorique c’est bien sûr l’art ou la technique de convaincre ou de persuader par le discours. Mais c’est aussi, comme le disait Roland Barth un métalangage : Qu’est-ce qui naît au-delà de ce que l’on dit ? Être un rhéteur c’est donner cette naissance, c’est être le maïeuticien, ce sourcier de la parole des autres et de son sentiment qui est le but ultime de la parole.

Dans la mythologie grecque, le Kairos est le dieu de l’opportunité. Il est ainsi perçu par quelques-uns comme le mot qui décrit le moment où l’on aperçoit dans le regard d’une personne courtisée une étincelle de consentement avant que cette dernière ait conscience d’avoir consenti. Vers quelle figure mythologique grecque vous tournez-vous pour aller puiser l’inspiration nécessaire pour faire naître dans les yeux de vos interlocuteurs un signe de conviction avant que ces derniers aient conscience d’avoir été convaincu ? 

Les figures de la mythologie grecque sont innombrables. Mais celles que l’on peut retenir un instant ici sont Hermès et PéithoHermès est le messager des dieux et a donné à Pandore la parole rusée, c’est-à-dire la parole qui circonvient, la parole qui entoure, qui contourne, la parole qui fait naître la parole. Péitho, d’où vient persuasion, est aussi une incarnation de l’éloquence. Et ce qu’il y a d’intéressant avec Péitho c’est qu’on la trouve dans le cortège d’Aphrodite. Ce qui a permis à Bourdaloue de dire « il n’y a rien de plus beau que l’éloquence or l’amour parce que l’amour est éloquence ». Et puis une de mes citations répétées mais qui me conforte, c’est celle d’un oncle de Sénèque, « dans le baiser, c’est la parole que l’on baise ». Penser que le baiser est parole me paraît poétique et profond puisque c’est d’autres qui l’ont dit. 

Dans son livre « Monsieur Teste » Paul Valéry a notamment écrit sous le titre la règle du jeu : «La partie est gagnée si l’on se trouve digne de son approbation. Si la partie gagnée l’a été par calcul, avec volonté, suite et lucidité, le gain est le plus grand possible ». Ma question : qu’est ce qui fait qu’un avocat, après une vie de pratique, peut se regarder dans la glace et se trouver digne de son approbation ? 

Il ne faut pas que l’approbation soit un renoncement à l’esprit critique. Valéry qui était une lecture décisive quand j’avais 16 ans et que je lis et je relis a aussi écrit « la bêtise n’est pas mon fort, ni la naïveté, ni l’amour, j’ai lu des livres, j’ai touché à des femmes, je me suis aimé, je me suis détesté, et puis nous avons vieilli ensemble ». Alors le problème quand on a mon âge très canonique et que les jours deviennent comptés, c’est de vieillir avec soi, de vieillir ensemble. En cessant de s’aimer, c’est une béatitude lassante, en cessant de se détester, c’est une colère qui blesse, mais au fond d’essayer de croire qu’on a réalisé l’harmonie des contraires dont je vous parlais tout à l’heure et se dire : voilà je vais vers d’autres rives imaginaires en ayant donné ma mesure pour modeste qu’elle fut. Ça c’est ma grande tristesse. De ne pas avoir été Alexandre chevauchant vers l’Indus. De ne pas avoir été César traversant le Rubicon et d’avoir fait un métier, au mieux une carrière… Mais ce n’est pas un destin. Une autre chose que je vous ai déjà dite : quand je lisais Paul Valéry et que je pensais à ces questions : qu’est-ce que c’est que l’intelligence, est-ce une aptitude infinie de s’interroger mais aussi d’interroger et surtout d’interroger les réponses que l’on se donne. Est-ce qu’il y a un vertige à l’intelligence ? Est-ce qu’il y a une solitude à l’intelligence ? Est-ce que l’intelligence est compatible avec le bonheur, est-ce que la lucidité est compatible avec le bonheur ? Est-ce qu’il ne faut pas traverser la vie avec peut-être les yeux mi-clos pour qu’elle soit acceptable. Jeune, je me disais : je serai Paul Valéry ou rien. Comme Hugo avait dit « je serai Chateaubriand ou rien ». Ensuite lui devient Victor Hugo. Moi, j’ai passé ma vie à savoir ce que je pouvais faire avec rien et ma surprise heureuse c’est que j’ai fait deux ou trois petites choses avec rien. 

Par exemple faire naître des vocations.  

C’est quelque chose qui me touche en effet. Beaucoup de jeunes gens m’écrivent, me téléphonent en me disant, je suis avocat non pas parce que vous m’avez désigné la voie, non pas parce que vous en êtes une incarnation mais parce que je vous ai parfois entendu parler de ce métier, parce que vous m’avez donné la curiosité de ce métier. Aujourd’hui, je suis d’ailleurs encore enthousiaste d’exercer ce métier, c’est-à-dire que je porte le Dieu en moi, la ferveur en moi. De plus, j’aime beaucoup la jeunesse même si elle m’a fui depuis longtempsJe l’aime beaucoup parce que je vois ce frémissement de l’aube, ensuite que devient l’aube ? Bien sûr elle devient très vite, pour moi, un crépuscule. Ensuite qu’est-ce que c’est que la lueur de l’aube ? La lumière du crépuscule ? Ce à quoi j’ai conclu c’est que la lumière du crépuscule ne réchauffe plus mais elle éclaire encore. 

Si vous deviez choisir une figure mythologique grecque pour exercer votre métier laquelle choisiriez-vous ? 

Hermes ou Dionysos. Dionysos parce qu’il est à l’origine de la tragédie. Et que l’histoire est tragique, le destin de l’Homme est tragique. Et d’être à l’origine du théâtre, c’est-à-dire de la mise en scène du tragique de l’Homme. Peut-être pour se purifier, pour une sorte de catharsis. Si je joue la tragédie qu’est ma vie peut-être devient-elle un peu plus légère. 

Et puis, comme nous évoquions Nietzsche, il a écrit des choses décisives sur l’apollinien dionysiaque. Donc si je dois, aujourd’hui, à l’avant-veille de mon anniversaire faire le choix du dieu que j’aurais souhaité être, je choisis Dionysos. Mais un Dieu qui ne serait pas éternel. Je suis très réservé à l’égard de l’éternité. Je trouve que c’est très long, surtout vers la fin. 

Quel est votre mythe grec préféré ? 

Peut-être Sisyphe. Non pas dans ces premières phrases. Dans le mythe de Sisyphe, Camus rappelle que le suicide est le seul problème philosophiquement sérieux. Est-il légitime de se donner la mort ? À qui doit-on sa vie ? Est-ce qu’on la doit, comme soutenait Aristote, à soi, aux dieux – du temps heureux où les dieux étaient pluriels – et à la cité ? Est-ce qu’on est maître de sa vie ? Pour revenir à Camus, il terminait son livre en disant qu’il faut imaginer Sisyphe heureux. Alors par rapport à l’avocat mais naturellement en rétrécissant infiniment l’image, nous pouvons dire qu’il n’en finit pas de rouler des pierres, il porte le poids de la vie des autres. Admettons que métaphoriquement les gens soient des pierres, l’avocat n’en finit pas de les monter, d’aider les gens. Et puis tout cela redescend. Mais il faut s’imaginer heureux d’avoir roulé tant de pierres. Et si possible par instant, fugacement, d’avoir fait que la justice fut moins injuste, et d’avoir peut-être arraché quelques sourires. Avoir aussi fait naître des idées. Charpentier parlait de l’éloquence comme une fusée dans la nuit. Alors voilà, la parole est une fusée dans la nuit, la parole qui éclaire, qui réchauffe qui rassure mais ensuite de nouveau les ténèbres. Que reste-il après cette fusée dans la nuit : des bribes pour quelques mémoires. 

Entre Voltaire et Paul Valéry avec qui souhaiteriez-vous dîner ? 

Humm avec Valéry… Mais on appellerait Voltaire. Ce sont effectivement de si belles intelligences qui ont été tellement décisives dans la construction de mon esprit et de mon esprit critique. Le 18ème était vraiment un temps heureux de la pensée contrairement à aujourd’hui où nous vivons le temps de la défaite de la pensée. D’ailleurs dans ma bibliothèque (il montre la bibliothèque située à l’autre bout de son bureau), il n’y a pas un livre de droit mais l’œuvre complète de Voltaire dans l’édition Beaumarchais et aussi l’édition originale de Diderot et d’Alembert. Je me sens fécondé rien qu’en les regardant. Et pour les avoir parcourus aussi. Autrement j’aurais du plaisir à avoir le diable comme commensal. Parce que je le tiens pour infiniment plus divertissant que le bon Dieu. 

Quel est votre mot préféré en grec et en latin ? 

Si le sens et non la sonorité était le seul critère pour préférer un mot alors philia probablement. Philia est un des trois mots classiques qui désigne l’amour avec Agapé et Eros. Je choisirais philia car c’est cet amour amical qui n’est pas corrompu par le désir. C’est une amitié et je tiens l’amitié pour une des rares formes d’amour réussie. Et en latin… Cogito. Avec le grand débat « cogito ergo sum » je suis parce que je pense. Que moi j’inverserais aisément en disant « sum ergo cogito » je pense ce que je suis. Ensuite vient la question à jamais irrésolue : d’où vient la parole que l’on porte. Et la question valérienne « qui parle en nous » ?  Et ça c’est une question à jamais sans réponse. Enfin… parle en nous notre culture, nos réflexions, ce que notre mémoire à retenu, notre mémoire d’évocation, mais peut-être autre chose parle en nous, le fameux Daïmon socratique. Ce Moi que le Sur-Moi bride. Ou le Ça pour être lacanien. Mais que recouvre le Ça ? 

Puisque nous en sommes à l’importance de la parole : quel est pour vous le rôle de la parole dans la création d’un pays, d’une identité ? Aujourd’hui une des idées d’Éric Zemmour est de recréer un sentiment identitaire français en obligeant les citoyens français à donner des prénoms chrétiens à leurs enfants. Est-ce la création d’une telle sorte d’homogénéité phonétique vous paraît être une bonne solution pour redonner au peuple français le sentiment de vivre, fictivement, sous la même identité ?

Tout d’abord j’aime beaucoup Zemmour, nous sommes je crois amis et nous avons eu un certain nombre de débats avec plaisir. Cela ne me conduit néanmoins pas à adhérer immédiatement à tout ce qu’il pense. Mais s’il devait penser que l’unité d’une nation c’est sa langue, alors je souscrirais à ça sans peine et si cela veut dire que ceux qui migrent, qui viennent d’autres horizons devrait avoir comme premier scrupule qu’ils subiraient d’apprendre la langue me paraît très juste. Si Dieu ne fait plus l’unité d’un pays, je souscrirais sans peine à ce que la langue, un sol et des frontières fassent l’unité d’une nation. Maintenant est-ce qu’il faut vraiment que les musulmans aient des prénoms français ? Cela me paraît moins important que l’importance que l’on attribue au fait qu’il l’ait dit. 

Curieux d’entendre que la langue fait l’unité d’un pays dans la bouche d’un avocat originaire de Suisse, pays de quatre langues et d’une multitude de cultures qui vivent dans le sentiment d’appartenir ensemble à la même fiction.  

La Suisse est un pays totalement merveilleux. Mais les analystes politiques français ne s’attardent jamais à l’exemple suisse. On est peut-être trop petit pour servir d’exemple mais ce que vous dites est tellement juste, nous parlons quatre langues, le romanche restant tout de même une langue isolée. Nous avons trois origines culturelles et nous avons réalisé une incroyable harmonie. Cette diversité des origines est le lien de notre appartenance. Au fond si l’on veut que notre diversité soit fusionnelle à quoi faut-il renoncer ? Quel est ma part d’étranger à laquelle je dois renoncer ? Mon idée, c’est qu’il faut une élection. L’élection d’une langue, d’un sol, mais il ne s’agit pas de renoncer ou d’oublier des origines lointaines. Ensuite c’est la question de la compatibilité entre des origines lointaines et ce qu’en France on appelle la loi de la République. La compatibilité de l’étranger avec ce qui fait une nation me paraît en tout cas être un vaste sujet. C’est toute la revendication identitaire : je revendique une identité mais quelle sont ses racines ? Quelle est ma culture ? Est-ce que l’identité est une civilisation, c’est-à-dire un état actuel des mœurs ou est-ce qu’elle est culture c’est-à-dire une verticalité ? Est-ce que je suis Clovis autant que Robespierre ? Je serais résolument Clovis. 

Pour en revenir à la Suisse, quelle différence percevez-vous, au-delà de la langue, entre la Suisse romande et la Suisse alémanique ? 

Je pense que la culture s’est déplacée. Il y a 30 ou 40 ans, un écrivain avait écrit un livre « la Suisse romande : au cap de la vie culturelle du 20ème siècle ». Il plaçait Genève au plus haut. Et il y a eu un glissement me semble-t-il vers la Suisse alémanique, les grandes expositions sont suisses alémaniques, nos écrivains sont suisses alémaniques, les grands musées et les grandes bibliothèques aussi. Zurich par exemple est une ville très heureuse. Quand je vais parfois à Zurich, je suis surpris par le nombre de choses qui s’y passent. Comme l’esprit, la sensibilité y sont stimulés. Et puis il est vrai qu’ils ont à notre égard une certaine condescendance, mais une condescendance aimable je trouve. Il faut encore une fois souligner ce miracle que nous avons réalisé grâce à la chance et beaucoup par la volonté, d’être si divers et unis. 

Et de posséder un excellent système démocratique…

…Qui mériterait d’être envié. Il y a en France, l’idée de consacrer le référendum, ce que nous appelons l’initiative populaire. C’est-à-dire de redonner la voix au peuple. Et ce n’est pas du populisme que de dire que le propre de la démocratie c’est la voix au peuple. Alors cette voix est souvent déléguée car nous sommes dans des démocraties représentatives. Mais il ne serait pas faux de se dire « retournons à la source ». Moi j’adore les « Landsgemeinde » et puisque nous sommes tous progressistes, les Landsgemeinde où même les femmes lèvent la main. 

Dernière question essentielle, surtout avec l’hiver qui arrive : plutôt fondue ou raclette ? 

Que dites-vous ? 

Vous êtes plutôt fondue ou raclette ? 

Humm Raclette !  

Entretien réalisé par Mattéo DÉTRAZ 


N.B. Les opinions publiées par Law Career Start sont issues de personnalités qui s’expriment en leur propre nom. Elles ne représentent nullement la position de l’association.

Photo d’illustration : [https://www.causeur.fr/wp-content/uploads/2020/05/marc-bonnant-elisabeth-levy-rnrtv-768×466.jpg] (15.11.2021). 

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